QUELQUES MOTS SUR LE DEUIL

Il est bien difficile d’évoquer un moment, une expérience aussi difficile que le deuil d’un être cher.
Nous sommes tous confrontés, un jour, à ce drame, ce moment où tout semble irréel, ces instants où notre vie bascule pour ne plus ressembler à ce qu’elle était.

Bien sûr, il y a des douleurs différentes selon notre attachement à l’être disparu et je parle ici de cette souffrance qui entre en nous, s’y incruste, nous ronge…cette douleur qui ne semble jamais nous quitter… elle est là, tapis dans l’ombre, elle nous guette, nous rappelle à l’ordre lorsque par mégarde un timide rire ou juste un sourire ose inonder notre visage. Elle nous tore les tripes, nous brûle de l’intérieur.
Rien ne semble nous apaiser dans ces moments-là, rien n’a de sens, nous sommes noyés dans des émotions qui nous font perdre pieds. Le manque est là et il ronge notre présent, notre futur…

Je n’ai pas envie de vous parler du processus de deuil, de ces étapes « incontournables » pour certains et « contournables » pour d’autres, j’ai juste envie de vous inviter à dire votre souffrance, à exprimer vos ressentis, à dire les choses et accepter l’écoute d’une oreille bienveillante.
Oser parler en de tels moments n’est pas toujours le début de la guérison mais un moyen de commencer petit à petit à déposer un bagage trop lourd.

Et puis bien sûr, il existe des pratiques d’hypnose, de sophrologie pour apaiser, pour cicatriser, pour apprendre à reprendre soin de soi.
Apaiser le lien douloureux entre vous et l’être disparu et laisser émerger un lien d’amour rempli de jolis souvenirs, un lien qui, petit à petit, ne fait plus mal et ouvre une fenêtre vers la guérison.